samedi 3 août 2019

Comme on fait son lit, on se couche !

En général, autrefois, les fermes vivaient en autarcie surtout pour la nourriture mais aussi pour la literie.
Les lits campagnards étaient ainsi composés :
  • Un grand sac en forte toile,  coutil,  rempli de paille,  paillasse,  ou de balle d’avoine plus douce que celle du blé,  balline,
  •  Un deuxième sac plein des duvets séchés des volailles, couette. Les oreillers étaient aussi bourrés des petites plumes et étaient recouverts d’une ensouillure, taie. Les draps de grosse toile étaient tissés avec de la filasse, fibres extraites de l’écorce du chanvre broyé,
  •  Un matelas, couvre-pied,garni de laine de mouton cardée. 
Quand c’était nécessaire, la ménagère faisait mettre de côté paille ou balle au moment des batteries et avait soin de faire sécher le duvet des volailles qu’elle sacrifiait pour un repas.

Le tout était posé sur des lattes de bois épaisses et solides. Au-dessus du lit, une barre de fer soutenait un baldaquin ciré comme le bois du lit. Des rideaux y étaient accrochés et, le soir, on les fermait pour protéger l’intimité, le sommeil des dormeurs et garder une chaleur toute relative dans les grandes pièces de l’époque chauffées simplement par la cheminée dans la journée.

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