vendredi 23 mars 2018

A vous de jouer !

Retrouvez qui est ce martial chasseur ?


Quelques indications pour vous aider : le cygne a été tiré dans les années 50 près de la Trottelière. Autre renseignement, le chasseur appartient à une vieille famille de charpentiers-menuisiers de Bouzillé. 
Vous n’avez pas encore trouvé ? il collectait aussi les vipères pour l’Institut Pasteur qui le payait au milligramme de venin. 70 à 80 vipères étaient expédiées par le train dans des cages grillagées placées dans des caisses en bois boulonnées. 
Pour terminer, il effrayait les clients du café en déversant sur la table des couleuvres cachées dans sa veste ou sous sa casquette. 

Question subsidiaire : qui est le petit garçon à droite sur la photo ?

Réponse : il s'agit d'Alphonse Gaudin, l'oncle de Jenny Pageau.

dimanche 11 mars 2018

Abernote ? Quésako ?

Connaissez-vous l'abernote ?
Prononcer abeurnote, noisette de terre. Cette plante ombellifère, donne de petits tubercules de formes irrégulières, recouverts de peau noire.
On la trouve dans les talus au terrain demi-frais, aux abords des haies, au sol léger, rarement bêchés. Le feuillage a de grandes ressemblances avec la carotte, touffe insignifiante, sortant de terre en rampant, difficile à déceler entre les différentes herbes garnissant le talus.
Quand on arrache le feuillage, point d'abernote ! Il faut de la patience, bien des précautions pour trouver les tubercules...il faut suivre la tige et les racines qui sont des filaments légers et fragiles comme des toiles d'araignées. Il ne faut surtout pas les casser pour arriver au tubercule qui se confond avec la terre.
Ici on parle d'abernote ou d'abernotte, ailleurs on l'appelle caramichon ou bornisol ou encore jarnotte ou plus loin arnissol. Bref, son nom savant est le conopode dénudé (noisette de terre comestible) de la famille des apiacées.
Sachez juste que lorsque certains membres du groupe d'histoire locale sont lancés sur l'abernote, on ne peut plus les arrêter...

dimanche 4 mars 2018

La rue de l'église

Cette photo a été prise entre les deux guerres : l’électricité était arrivée dans le bourg.
A droite, la maison de Henri Haie, le père de Raoulette et de Renée. Elle est située à l’emplacement du prieuré de la Cour-Baudron où vivaient quelques moines, dépendant de l’abbaye de Saint-Florent le Vieil. Ce prieuré a brûlé en 1794 en même temps que l’église et le presbytère. La commune avait acheté à Henri Haie, en 1903, le terrain allant jusqu’au restaurant, où a été construite l’école publique de filles, puis où s’est installée la mairie actuelle.
A gauche, un groupe de garçons regarde le photographe ( à propos avez-vous reconnu parmi eux le père de Jean-Paul Morinière?). Ils sont sur une terrasse bordant le côté nord de l’église qu’on appelait le Cours Saint-Pierre. Elle avait été plantée d’arbres en 1836 le même jour où avait été posée la première pierre de l’école publique de garçons. Le Cours Saint-Pierre a été remplacé par le parking en face de la mairie.