jeudi 13 décembre 2018

La stèle des 4 Poilus

La commémoration de l’armistice du 11 novembre au cimetière a été suivie de l’inauguration d’un monument en souvenir de quatre soldats de Bouzillé morts au cours de la Grande Guerre. Leurs tombes risquaient à l’avenir de ne plus être entretenues. Aussi, à l’initiative de Monique Bouchereau, la mairie de Bouzillé, en accord avec la famille d’un soldat et les Anciens Combattants, a rassemblé dans un même tombeau, surmonté d’une stèle, les restes de nos quatre Poilus. 

Reposent donc ici :
- Jean-Baptiste Blond, décédé en 1914 dans l’Aube : il avait 21 ans.
- Son frère, Joseph Blond, décédé en 1915 dans la Somme : il avait 20 ans.
- Joseph Gravouille, décédé en 1915 dans le Pas de Calais : il avait 21 ans.
- François Toublanc, décédé en 1918, 15 jours avant l’armistice : il avait 29 ans.

jeudi 6 décembre 2018

11 novembre 2018

 

Il y avait beaucoup plus de monde que d’habitude au pied du Monument aux Morts pour l’anniversaire du 11 novembre 1918. Il est vrai que c’était le centenaire de l’armistice qui a mis fin à ce qu’on a appelé la Grande Guerre.
C’est sous une pluie battante que la cérémonie s’est déroulée. Après le lever des couleurs et la sonnerie aux morts, monsieur le maire a lu le texte du Président de la République.
Une tombe surmontée d’une stèle en souvenir de quatre soldats a été inaugurée à cette occasion. Nous en dirons davantage dans le prochain article du blog.
Après une touchante Marseillaise interprétée par les enfants des écoles, tout le monde s’est replié à l’abri et au sec dans la salle de la mairie pour le traditionnel verre de l’amitié.

dimanche 11 novembre 2018

Quel dommage ! Le coq ne chantera plus !

En septembre 2018 est paru le dernier numéro du bulletin communal : « Cocorico ». C’est la fin d’une longue histoire de plus de cent ans. 
En effet, on retrouve des bulletins paroissiaux annuels dès la guerre de 14-18. C’est le curé André Besnard qui lance en 1951 le bulletin paroissial : « Cocorico » qui paraît alors chaque mois.
En 1977, la nouvelle équipe municipale dirigée par Marcel Réveillère décide d’informer les habitants de Bouzillé en distribuant le premier bulletin communal dont la parution est trimestrielle.
Stéphane Lallier et son équipe imaginent en juillet 2015 « le nouveau Cocorico » pour permettre chaque mois aux Buzilliacéens d’être au courant des affaires locales.
Désormais, il faudra chercher les informations concernant notre village dans le bulletin édité par la commune nouvelle, Orée d’Anjou.

lundi 1 octobre 2018

La maison des souvenirs - 2

 
Le fournil de la rue d’Anjou a été vendu par la commune de Bouzillé à Daniel Réveillère, artisan voisin de la boulangerie, très sensible au bruit du pétrin et à l’odeur du pain frais. Il a décidé de restaurer le bâtiment, lourd travail qui lui a demandé bien des années.
Il a aussi récupéré les objets utilisés par le boulanger, des pelles aux pannetons, en passant par le parisien ou l’étouffoir. De plus, il a aménagé les pièces des étages pour y présenter des outils du passé, utilisés aussi bien par les paysans que par les artisans, sans oublier quelques curiosités comme la fraise du dentiste, à faire frémir les patients.
Daniel a fait de cet ensemble un musée qui réveille des souvenirs, suscite l’étonnement et l’admiration des visiteurs.
La Maison des Souvenirs se visite sur rendez-vous.
Prendre contact au 02 40 98 18 27.

lundi 10 septembre 2018

Journées du patrimoine 2018

Les samedi 15 et dimanche 16 septembre auront lieu les journées du patrimoine.
Visitez la maison des souvenirs et découvrez un peu d'histoire locale à travers notamment des anciens outils issus du monde agricole et des objets du quotidien.
Nous vous accueillerons les samedi et dimanche de 14h à 18h. Entrée gratuite.

La maison des souvenirs - 1

 La maison des Souvenirs, située rue d’Anjou, n’a pas toujours été le musée que nous connaissons aujourd’hui. Elle a été longtemps le fournil de la boulangerie. Le pain qui y était cuit, était ensuite transporté de l’autre côté de la rue pour y être vendu. La boutique se trouvait donc à l’emplacement des locatifs du virage.  

 Pendant la première moitié du 20ème siècle, Jules Robin, à gauche sur la photo, a travaillé dans le fournil. A droite sur la photo, les anciens auront repéré la borne kilométrique sur laquelle s’asseyait le boulanger à l’heure de la pause.

  

 
 




Après 1945, c’est André Haie qui a pris la suite jusque dans les années 1980.





A suivre dans le prochain article...

vendredi 17 août 2018

Un personnage à découvrir : Joseph Bossard, le vannier des Clérembaults

Joseph Bossard, vannier

C’était un curieux personnage, bien connu des Buzilliacéens et des habitants des communes voisines, pour son excellent travail, son fort caractère et son franc-parler.
On le voyait chaque jour dans le bourg, avec son vélo et sa canne, pour faire ses courses et discuter avec les amis (au café bien sûr).
Les visiteurs étaient très bien reçus, invités dans sa cave pour un, ou plutôt plusieurs verres. Ils étaient intrigués par les barriques percées de trois trous à différentes hauteurs pour y mettre trois clefs selon la quantité de vin qu’elles contenaient.
Son handicap ne lui permettant plus de travailler à la ferme, il vivait aux Clérembaults dans la petite maison, propriété de la famille. Dans les années 50, il partit à Muret faire son apprentissage de vannerie et revint à Bouzillé. Il se fit rapidement une bonne clientèle grâce à la qualité de son travail.
A son décès en juin 1977, la commune acheta ses biens : maison et terrains attenants pour faire un lotissement.
Admirez la précision de l'adresse de cette  facture !

jeudi 26 juillet 2018

Un intrigant semoir


Ce semoir a été récupéré par Daniel Réveillère chez Gilbert Delanoue au Bois aux Moines. Il était utilisé pour les diverses céréales, mais aussi pour d’autres semences comme les betteraves. Daniel avait commencé à le remettre en état. Le relais a été pris par son frère Marcel, secondé par Jean-Paul Gaudin, Lionel Cadoret et Serge Nigrowski.
Toutefois, il nous manque des renseignements sur notre semoir : qui en a été l’artisan ? En quelle année a-t-il été construit ? Nous comptons sur vous pour nous apporter des précisions à ce sujet.
Cette très belle pièce sera exposée à côté de la Maison des Souvenirs, rue d’Anjou, à l’occasion des Journées du Patrimoine, le 15 et le 16 septembre de cette année.

lundi 25 juin 2018

La Grand'Rue

 
Nous sommes dans le bas du bourg. La photo a été prise avant la guerre de 14-18. En effet, il n’y a pas de fil électrique dans le bourg. De plus, la personne à la chemise rayée, en bas à gauche, est Raphaël Ribalet. Il était « tailleur d’habits », comme on disait à l’époque, et il a été tué en 1916 sur le front de l’est dans la Meuse.
Les anciens se souviendront du café-boucherie sur la gauche. Devant le perron récemment démoli, le cheval et la charrette stationnent paisiblement au milieu de la rue. Il est vrai qu’à l’époque, la circulation était moins intense qu’aujourd’hui.
P.S. : n’hésitez pas à nous contacter si vous reconnaissez des personnes sur la photo.




mardi 22 mai 2018

Marchons sous la pluie !

La pluie était au rendez-vous de la randonnée de printemps organisée par le groupe d’histoire locale et du patrimoine. Mais cela n’a pas découragé la trentaine de curieux qui n’ont pas été déçus de leur promenade. En effet, madame De Saint Pern a présenté l’historique de la Bourgonnière : la forteresse médiévale, l’ensemble Renaissance et le château actuel du XIXème siècle.
Les visiteurs ont été particulièrement éblouis par la chapelle du Saint Sauveur : la porte d’entrée sculptée, les clés pendantes, les vives couleurs, les vitraux, les peintures et bien sûr le superbe Christ Habillé. Madame De Saint Pern a su stimuler la curiosité de ses auditeurs : il reste encore des secrets dans cette chapelle : que veut dire, en particulier, l’inscription qui figure au-dessus du Christ Habillé ? Pour l’instant, personne n’a pu résoudre cette énigme.
Des auditeurs attentifs aux commentaires de la visite

jeudi 5 avril 2018

Randonnée de printemps

Les beaux jours reviennent et le temps des randonnées aussi !
Retrouvez-nous le DIMANCHE 29 AVRIL à Bouzillé, sur le parking de la MCL à 9H.
Au programme :
- randonnée à la découverte du Château de la Bourgonnière
- visite commentée
Nous dégusterons ensemble le verre de l'amitié
Côté pratique : la randonnée est gratuite et sans inscription - durée : 2h à 2h30


vendredi 23 mars 2018

A vous de jouer !

Retrouvez qui est ce martial chasseur ?


Quelques indications pour vous aider : le cygne a été tiré dans les années 50 près de la Trottelière. Autre renseignement, le chasseur appartient à une vieille famille de charpentiers-menuisiers de Bouzillé. 
Vous n’avez pas encore trouvé ? il collectait aussi les vipères pour l’Institut Pasteur qui le payait au milligramme de venin. 70 à 80 vipères étaient expédiées par le train dans des cages grillagées placées dans des caisses en bois boulonnées. 
Pour terminer, il effrayait les clients du café en déversant sur la table des couleuvres cachées dans sa veste ou sous sa casquette. 

Question subsidiaire : qui est le petit garçon à droite sur la photo ?

Réponse : il s'agit d'Alphonse Gaudin, l'oncle de Jenny Pageau.

dimanche 11 mars 2018

Abernote ? Quésako ?

Connaissez-vous l'abernote ?
Prononcer abeurnote, noisette de terre. Cette plante ombellifère, donne de petits tubercules de formes irrégulières, recouverts de peau noire.
On la trouve dans les talus au terrain demi-frais, aux abords des haies, au sol léger, rarement bêchés. Le feuillage a de grandes ressemblances avec la carotte, touffe insignifiante, sortant de terre en rampant, difficile à déceler entre les différentes herbes garnissant le talus.
Quand on arrache le feuillage, point d'abernote ! Il faut de la patience, bien des précautions pour trouver les tubercules...il faut suivre la tige et les racines qui sont des filaments légers et fragiles comme des toiles d'araignées. Il ne faut surtout pas les casser pour arriver au tubercule qui se confond avec la terre.
Ici on parle d'abernote ou d'abernotte, ailleurs on l'appelle caramichon ou bornisol ou encore jarnotte ou plus loin arnissol. Bref, son nom savant est le conopode dénudé (noisette de terre comestible) de la famille des apiacées.
Sachez juste que lorsque certains membres du groupe d'histoire locale sont lancés sur l'abernote, on ne peut plus les arrêter...

dimanche 4 mars 2018

La rue de l'église

Cette photo a été prise entre les deux guerres : l’électricité était arrivée dans le bourg.
A droite, la maison de Henri Haie, le père de Raoulette et de Renée. Elle est située à l’emplacement du prieuré de la Cour-Baudron où vivaient quelques moines, dépendant de l’abbaye de Saint-Florent le Vieil. Ce prieuré a brûlé en 1794 en même temps que l’église et le presbytère. La commune avait acheté à Henri Haie, en 1903, le terrain allant jusqu’au restaurant, où a été construite l’école publique de filles, puis où s’est installée la mairie actuelle.
A gauche, un groupe de garçons regarde le photographe ( à propos avez-vous reconnu parmi eux le père de Jean-Paul Morinière?). Ils sont sur une terrasse bordant le côté nord de l’église qu’on appelait le Cours Saint-Pierre. Elle avait été plantée d’arbres en 1836 le même jour où avait été posée la première pierre de l’école publique de garçons. Le Cours Saint-Pierre a été remplacé par le parking en face de la mairie.

dimanche 25 février 2018

Alors ? On est combien ?

Le dernier recensement de 2015 - dont les résultats viennent d’être publiés - a dénombré 1532 habitants à Bouzillé, ce qui marque une remarquable stabilité par rapport au comptage précédent.
Un peu de recul historique ! 
Après les guerres de Vendée qui avaient fait disparaître environ 300 personnes de notre commune, le dénombrement de 1806 recensait 1104 habitants. Cette population allait croître au cours de la première moitié du XIXème siècle, pour atteindre un pic de 1744 habitants en 1851. Par la suite, à cause de l’exode rural, la population allait diminuer jusqu’au recensement de 1954 avec 980 habitants. A partir de cette date, une progression régulière amène nos villageois au chiffre communiqué par l’INSEE.

dimanche 18 février 2018

Que d'eau !

Les crues de la Loire

En ce début d’année, le fleuve royal connaît ses habituelles hautes eaux d’hiver, bien modestes si on les compare à celles que l’on a connues en décembre 1982. A cette date, la statue de la Vierge de la Vallée était recouverte (voir photo) et l’on ne voyait plus les murs du pont du Fossé Neuf.
Notre Dame de la Vallée sous les eaux
L’accélération de la vitesse du courant ajoutée à l’abaissement de la ligne d’eau du fleuve, réduit la hauteur des crues, si bien que les niveaux historiques, 6 m.83 à l’échelle d’Ancenis, en janvier 1936 ou les 7 m.05 en décembre 1910 ne pourront sans doute plus être atteints désormais.