dimanche 29 décembre 2019

La foire aux vins

Une dégustation appréciée !
La foire aux vins a été pendant des décennies un événement marquant du début d’année à Bouzillé. 

Cette sympathique manifestation, appelée aussi concours des vins, a été longtemps organisée par le Comité des Fêtes qui déléguait ses plus fins gourmets dans les caves pour apprécier les différents crus, comme sur la photo, chez Robert Vincent à la Vasinière.
Le premier concours des vins de Bouzillé s’est déroulé en mars 1954. 55 bouteilles ont été départagées par un jury de connaisseurs des communes voisines. La lecture, solennelle, du palmarès s’est déroulée dans la salle du Patronage. Monsieur le maire, Henri de Saint Pern avait invité le député de la circonscription, M. Catroux, le sénateur, M. de Villoutreys et le sous-préfet de Cholet.
Sur les 24 exposants en Muscadet, c’est Pierre Poilâne de Sainte Catherine qui a été récompensé. En Gamay, le premier prix est revenu à Louis Houdebine, le bourrelier du bourg. D’autres cépages ont été couronnés comme le 54/54, l’Oberlin, le Léon Millot, le Bacco, l’Abondance ou le Rayon d’Or.
Le dernier concours des vins de Bouzillé a eu lieu en l’an 2000.

dimanche 17 novembre 2019

L'orchidée abeille

Cette orchidacée (Ophrys apifera) présente dans le Maine et Loire sur les massifs calcaires, se retrouve à Bouzillé au voisinage de la carrière Sainte Catherine. Très discrète (20-50 cm de haut) nous pouvons l’observer au niveau des accotements et talus routiers herbacés. Elle se repère toutefois grâce à ses couleurs chatoyantes composées de rose, de blanc et de brun parmi les herbes vertes. Cette plante tubéreuse porte une unique tige en mai-juin qui accueille de 3 à 10 fleurs de 2,5 cm de large.

Un castor difficile à observer


Castor fiber
Le castor d’Europe (Castor fiber) est une espèce de mammifère semi-aquatique protégé qui fréquente depuis quelques années, la boire Sainte Catherine. Difficile à observer du fait de son activité nocturne, c’est grâce à ces traces que nous pouvons constater sa présence. Il se nourrit principalement à partir des plantes de la famille des salicacées (saules et peupliers). 
 
 
 
Il peut se contenter décorcer les arbres comme nous pouvons le voir sur la photo, ou de tailler les arbres en crayon jusqu’à des diamètres de 50 cm.

Il est bien différent du ragondin par la taille (80 à 120 cm de long, 20 à 40 kilos) par sa morphologie (une queue plate et des pattes postérieures palmées,...) et par son comportement familial et alimentaire. Contrairement à son cousin le castor américain, celui ci ne réalise pas de barrage sur les rivières mais des huttes-terriers sur les berges qu’il construit pour s’abriter et élever sa progéniture.

lundi 14 octobre 2019

Les conscrits

A Bouzillé, comme dans la plupart des communes de la région, la bringue des conscrits était une véritable institution.
Petit rappel pour commencer, les conscrits et les conscrites sont les garçons et les filles nés la même année.
La bringue se déroulait l’année des dix-huit ans : c’était une semaine passée à parcourir la commune, le plus souvent fortement alcoolisé(e)s.
Il y avait tout un cérémonial. D’abord la plaque portant l’année de la classe : sur la photo, ce sont les garçons de la classe 1951, c’est-à dire ceux qui sont nés en 1931. Ensuite, la bourse fabriquée par l’aînée des filles de la classe et portée par l’aîné des garçons. Enfin, les chapeaux décorés de rubans tricolores. 

Les reconnaissez-vous ?
La joyeuse troupe déambulait en poussant ou en tirant une carriole destinée à recueillir, au hasard des maisons visitées, des œufs, parfois des poules ; le peu d’argent était placé dans la bourse.
Les conscrits mangeaient chez les conscrites et, le soir, la paille des granges était bien utile pour récupérer des abus de la journée. 
A la fin de la semaine, conscrits et conscrites se retrouvaient pour passer un bon moment autour d’un bon repas. Parfois, il arrivait que la conscrite qui avait confectionné la bourse invitait chez elle ses conscrits qui, en retour, lui offraient un cadeau.

A Bouzillé, la classe 70, Guy Alligand, Serge Augusseau, Claude Guilbault et André Poupard a été la dernière à entretenir cette tradition, bien avant que le président Jacques Chirac, en 1997, ne suspende la conscription et, par la même, supprime le service militaire obligatoire.



  En haut de la photo :
Roger Chauvière, Jean Lefort, Robert Vincent, Hubert Tobie
En bas : 
Guy Fillion, Serge Viau, Marcel Lemâle

vendredi 4 octobre 2019

De la chaussure à Barbe bleue

La traditionnelle sortie de l’association s’est déroulée le samedi 7 septembre. La matinée a été consacrée au très intéressant Musée de la Chaussure à Saint André de la Marche. Le guide a su capter l’attention des participants en détaillant les différentes étapes de la fabrication de la chaussure. Cette activité a longtemps marqué la vie des Mauges : la plupart des villages avaient leur usine de « godasses ». Les Buzilliacéens se souviennent de l’usine en face l’église qui dépendait de la Sacair de St Macaire en Mauges. Maintenant la fabrication a pratiquement disparu dans la région : dommage quand on sait que 500 millions de paires de chaussures sont vendues en France chaque année !


A quelques kilomètres, le château de Tiffauges : deuxième étape de la randonnée. Cette redoutable
forteresse a appartenu, au début du XVème siècle à Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d’Arc, assimilé à l’horrible Barbe Bleue des contes de notre enfance. Films, conférence, combats de chevaliers, démonstrations de machines de guerre du Moyen Age dont le fameux « couillard », il n’en fallait pas plus pour occuper l’après-midi.
Les participants, ravis de leur journée, ont déjà inscrit à leur calendrier la prochaine sortie en 2020.

lundi 9 septembre 2019

Journées du patrimoine


Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019

De 14 h. à 18 H.

Visite commentée
de la maison des Souvenirs.
Rue d’Anjou à Bouzillé


Entrée gratuite.



lundi 26 août 2019

La place du lavoir

Dans notre série « les cartes postales du vieux Bouzillé », nous voici au bas de la rue des Mutreaux, face à la place du Maréchal Joffre, appelée autrefois la place du lavoir. 
En effet, à cet emplacement existait un lavoir, alimenté par le ruisseau du Chaput, creusé dans la deuxième partie du XIXème siècle. En 1955, il a été remplacé par un lavoir en ciment, lui-même démoli en 1977, lorsque les machines à laver ont fait une entrée en force dans les maisons du bourg. A la place, le parking a été tracé.
 
De prime abord, le paysage n’a pas beaucoup changé. L’église domine majestueusement cette partie du bourg. 
A gauche de la photo, se dresse toujours la belle maison construite pour sa fille par Théophile Brochet dont on retrouve les initiales TB sur les ferrures de la cheminée.
Pourtant, toute une activité commerciale et artisanale a disparu de ce quartier du village. Il y a bien longtemps que l’hôtel-restaurant tenu par P. Morinière dans la maison Brochet a fermé ses portes. Il en reste une inscription « hôtel » sur la façade nord, du côté de la supérette.
Au milieu de la photo, n’existent plus les ateliers de Mélie Goguet, une forte femme, veuve de guerre. Ses ouvrières ont travaillé d’abord pour le cartonnage de l’entreprise Giraudet d’Ancenis puis pour l’usine de chaussures de la Sacair de Saint Macaire en Mauges.
A droite de la photo, près de la charrette, Pierre Plard exerçait la profession de forgeron. Après la guerre 39-45, la forge a été transférée entre la rue d’Anjou et la rue de Verdun.

samedi 3 août 2019

Comme on fait son lit, on se couche !

En général, autrefois, les fermes vivaient en autarcie surtout pour la nourriture mais aussi pour la literie.
Les lits campagnards étaient ainsi composés :
  • Un grand sac en forte toile,  coutil,  rempli de paille,  paillasse,  ou de balle d’avoine plus douce que celle du blé,  balline,
  •  Un deuxième sac plein des duvets séchés des volailles, couette. Les oreillers étaient aussi bourrés des petites plumes et étaient recouverts d’une ensouillure, taie. Les draps de grosse toile étaient tissés avec de la filasse, fibres extraites de l’écorce du chanvre broyé,
  •  Un matelas, couvre-pied,garni de laine de mouton cardée. 
Quand c’était nécessaire, la ménagère faisait mettre de côté paille ou balle au moment des batteries et avait soin de faire sécher le duvet des volailles qu’elle sacrifiait pour un repas.

Le tout était posé sur des lattes de bois épaisses et solides. Au-dessus du lit, une barre de fer soutenait un baldaquin ciré comme le bois du lit. Des rideaux y étaient accrochés et, le soir, on les fermait pour protéger l’intimité, le sommeil des dormeurs et garder une chaleur toute relative dans les grandes pièces de l’époque chauffées simplement par la cheminée dans la journée.

jeudi 11 juillet 2019

A l'assaut du donjon de la Bourgonnière !

Le 15 juin 2019, le groupe d’histoire locale et du patrimoine s’est donné rendez-vous à la Bourgonnière. But de la visite : le donjon du château.

Emmanuel de Saint Pern nous a d’abord décrit la forteresse médiévale avec ses fortifications : pont-levis, mur d’enceinte, meurtrières et les constructions du côté ouest : le logis du seigneur et les bâtiments d’exploitation agricole. Un imposant donjon, construit au milieu du XVème siècle par Jacques du Plessis, domine la basse-cour.

L’escalier hexagonal permet d’accéder aux quatre étages du donjon. Une très belle salle dite « des chevaliers » retient notre attention : voûtée en croisées d’ogives, elle porte les armes de la famille du Plessis : «  D’azur à l’écu d’argent accompagné de huit coquilles de même en orle » ( voir photo).

Un supplément qui n’était pas prévu : Elisabeth de Saint Pern nous entraîne à la découverte de salles méconnues de la chapelle du Saint Sauveur, comme la chambre du chapelain. L’accès à la terrasse et au chemin de ronde permet de découvrir tout le charme de la Bourgonnière.
N’oublions pas, avant de partir, la rencontre avec une colonie de chauves-souris qui ont élu domicile au pied de la tour sud de la chapelle.

lundi 17 juin 2019

Tonneliers et aubergistes



Près du café le Jack’son, est posée une photo prise avant 1948. On y reconnaît Gustave Baron, le père de Gisèle Robin, et son père prénommé lui aussi Gustave, posant sous l’enseigne : « café Baron, tonnellerie ».
Ces artisans étaient nombreux à Bouzillé ; ceci était lié à l’importance de la vigne dans la commune. On était souvent tonnelier de père en fils. Cela a été le cas, au 19ème siècle, des Pommer, René, Olivier et Joseph, des Courgeon, Pierre, Emile et Joseph, des Brochet, Pierre et Olivier ou plus près de nous, des Vincent en bas du bourg.
La profession jouissait d’un certain prestige. Lorsque les préfets nommaient les maires, il leur arrivait de choisir des tonneliers : Olivier Pommer ou Louis Goupil par exemple.
Le dernier artisan à avoir exercé le métier de tonnelier à Bouzillé est Jean Terrien, installé dans la Cour, dont l’activité a cessé au début des années 1970.
Si le nombre de tonneliers était important dans la commune, que dire du nombre de café ? Le Cocorico de novembre 1961 a relevé le nombre de bistrots à Bouzillé. On arrive dans la première partie du 20ème siècle au chiffre ahurissant de 18 estaminets. Ce total doit être quand même être relativisé car ils n’ont pas tous été ouverts en même temps.

mercredi 15 mai 2019

Randonnée sous le soleil

Les éclaircies étaient les bienvenues, en ce mercredi 8 mai, pour la randonnée de printemps organisée par le Groupe d’Histoire Locale et du Patrimoine. Le groupe de 45 promeneurs a arpenté la vallée en passant par le chemin du Cerny jusqu’au pont de la Motte ( photo). Puis retour au Fossé Neuf et, par le chemin des Pierres, arrêt et commentaires au four à chaux de Sainte Catherine (photo). Tout au long du parcours, notre spécialiste, Christophe, a su faire découvrir la flore de la vallée et celle si particulière de la lentille calcaire de Sainte Catherine. Par le sentier nouvellement créé, il est facile pour le groupe, de rejoindre la boire et de terminer ce parcours-découverte dans la bonne humeur autour du verre de l’amitié.


 

lundi 6 mai 2019

Enfant de choeur à Bouzillé

Il y a soixante ans, être enfant de choeur, pour les enfants d’une petite commune comme Bouzillé, c’était une sorte de passage obligé.
Enfant de choeur du dimanche ou de semaine ? Être enfant de choeur de « semaine » était réservé à une partie des enfants du bourg car il fallait « répondre la messe » le matin aux aurores et c’était un peu « l’aristocratie » par rapport aux enfants de choeur du « dimanche » jugés « moins fiables » par le curé car sans doute moins sages. Les enfants de la campagne, de part l’éloignement, ne pouvaient pas assurer le service de semaine.
La tenue, à l’époque, était la soutane rouge et le surplis blanc. La soutane noire était réservée aux sépultures. Il y avait une telle quantité de boutons que mercredi était souvent avec jeudi.

L’enfant de choeur de semaine devait « répondre » la messe le matin à sept heures, du lundi au samedi. Il faut l’imaginer, les matins d’hiver, se rendant à l’église dans le froid et l’obscurité. Seul, il préparait les burettes, flacons d’eau et vin nécessaires à l’office et répondre à la liturgie en latin que nous ne comprenions d’aucune manière. Le remplissage des burettes ? La fourniture de l’eau ne posait aucun problème. Celle du vin était autrement compliquée : si la bouteille était vide, il fallait en chercher une nouvelle dans la cave du presbytère profonde et angoissante à souhait. Il est arrivé qu’un « choriste » pris au dépourvu compléta la burette de vin avec de l’eau. Cela n’échappa pas au père curé qui, sans évoquer de blasphème, colla une belle paire de gifles au malheureux gamin.

A cette époque, les liturgies étaient nombreuses, les enfants de choeur de semaine, scolarisés en primaire, « séchaient » les cours pour participer aux sépultures ; les baptêmes et les mariages étaient souvent fixés au dimanche ou au samedi.

Les moments importants de la liturgie tels que la Semaine Sainte, Pâques ou Noël mobilisaient grandement la troupe des enfants de choeur . Tout gosses qu’ils étaient, ils devaient transporter les livres nécessaires à la cérémonie. Il advint, qu’un jour, le livre passa par-dessus la tête du servant pour finir au bas de l’autel. Nous savions que si l’officiant donnait du talon sur le plancher de l’autel, c’est qu’il était mécontent du service et, à l’issue de la cérémonie, alignés dans la sacristie, nous attendions le verdict et le châtiment, souvent « un bon savon ».

Toute peine méritant salaire, les enfants de choeur « faisaient la quête » à l’issue des baptêmes en plus des dragées. L’argent récupéré et gardé au presbytère était redistribué chaque trimestre. Les sommes étaient on ne peut plus modestes, mais pour nous, c’était quelque chose d’important.
La tournée des « œufs de Pâques » était un moment « phare » dans la vie d’un enfant de choeur. La semaine précédent Pâques, nous partions trois ou quatre jours parcourir la commune, solliciter chaque maison pour récolter des œufs, des friandises ou quelque menue monnaie. C’était l’occasion d’une grande balade ponctuée de tout ce qui pouvait passer dans la tête de gamins de dix ans, avec l’angoisse ou le désir de rencontrer les enfants de choeur des communes voisines pour une bataille rangée du style de « la Guerre des Boutons », ce qui n’est jamais arrivé.

Enfin, et cela concerne des souvenirs plus personnels : au début des années 60, l’abbé Besnard nous offrit un voyage à Lourdes. Nous descendîmes dans les Pyrénées : cinq enfants de choeur plus le père curé dans une Dauphine Renault ! Séjour incroyable pour nous qui n’avions jamais voyagé. Le séjour concocté par le père Besnard était largement plus touristique que religieux mais personne ne s’en plaignit.

Ces souvenirs sont forcément incomplets ou peut-être erronés, mais c’est ce que j’ai pu en retenir. Certains, j’en suis sûr s’y retrouveront.

lundi 22 avril 2019

La Mauvoisinière, épisode 3 - Les Mac Allister

Mary-Jane Mac Allister
Au milieu du XIXème siècle, Luc-Anatole de Gibot fait la connaissance de la famille Mac Allister, d’origine irlandaise. Charles, le père, et son épouse Célina Canning, ont sept enfants.
Parmi eux, une fille Margaret : Luc-Anatole en tombe fou amoureux. Mais la belle est de santé fragile : elle a besoin du soleil du sud. Aussi le marquis l’emmène en Orient, en Egypte et en Palestine. Il achète trois villas à Naples dans le sud de l’Italie. Mais Margaret meurt en 1863 (elle n’est pas inhumée dans la chapelle Sainte Sophie).
Luc-Anatole épouse alors en 1867 à Paris, sa sœur, Mary-Jane (voir photo). Toute la famille Mac Allister s’installe à la Mauvoisinière. Ils y mourront les uns après les autres : Alexandre, William, Honor et Suzan. La marquise décède en 1921 sans enfant : la branche de Gibot de la Mauvoisinière s’éteint.
Le domaine est ensuite divisé entre le banquier Bougère et son avocat-conseil Fresneau.

lundi 18 mars 2019

La Mauvoisinière, épisode 2 - Les Gibot

Luc-Anatole de Gibot, un homme qui dépense
sans compter

C’est en 1764 que René-Louis de Gibot achète les 650 hectares du domaine de la Mauvoisinière à Anne-Marie Subleau. Son cousin Luc-René de Gibot en prend possession avant la Révolution. Mais il ne voit pas d’un bon œil les bouleversements qui s’annoncent ; aussi dès 1791, il décide, avec sa famille, d’émigrer en Allemagne. Ayant peur de voir ses biens confisqués, il cède la Mauvoisinière à son régisseur, Pierre Béranger qui lui rendra ses biens en 1814.

Son fils, Luc-Jean de Gibot a été maire de Bouzillé. On lui doit la construction de l’école publique. C’est lui qui fera édifier, en 1846, dans le square de Gibot, la chapelle Sainte Sophie qui abrite les corps de la famille. Il amasse une fortune considérable qui est partagée, à sa mort, entre ses deux enfants, Sophie-Nathalie et Luc-Anatole. Ce dernier prend le titre de marquis et dissipe joyeusement l’héritage paternel. Il décède en 1873 laissant sa veuve Mary-Jane Mac Allister. Ce sera l’objet d’un prochain article du blog.

La Mauvoisinière, épisode 1





Après la Bourgonnière, dont nous avons parlé dans un article précédent du blog, voici l’autre château de Bouzillé, la Mauvoisinière, l’un des rares de la contrée à avoir échappé aux destructions des guerres de Vendée.
Au Moyen Age, c’était un simple manoir fortifié. L’une des châtelaines en fut Catherine, sœur du poète de Liré, Joachim du Bellay.
C’est au XVIIème siècle, que la demeure actuelle a été construite, sur un plan attribué au grand architecte Mansart. Longtemps, la légende a prétendu que les jardins à la Française auraient été dessinés par Le Nôtre, le génial ordonnateur du parc de Versailles. Il n’en est rien : c’est plus tard dans les années 1830 que le comte Luc-Jean de Gibot a créé le parc de 41 hectares.
Les statues qui ornaient le domaine venaient du château de Richelieu. Elles ont été vendues au marquis Luc-Anatole de Gibot par M. Chapeau. Ces statues ont été dispersées lors de la vente de la Mauvoisinière dans la deuxième partie du XXème siècle.

vendredi 8 février 2019

Des hommes préhistoriques à Bouzillé ?




Eh oui !!! Dès le Néolithique, ou âge de la pierre polie, entre 4000 et 2000 ans avant Jésus Christ, on trouve trace de nos lointains ancêtres qui s’étaient installés là, sur le territoire de notre commune.
Célestin Port, le grand archiviste du Maine et Loire, rapporte que huit hâches polies, dont sept en jade, ont été découvertes au Fourneau près du Fossé Neuf.
De plus, le lieu-dit la Pierre Baudron, indique la présence d’un mégalithe, menhir ou dolmen, élevé par nos robustes aïeux. C’est sur cette table, enfouie sous la rampe du four à chaux de Sainte Catherine, que les moines de l’abbaye Toussaint d’Angers, qui exploitaient le site, payaient leurs redevances féodales.

jeudi 17 janvier 2019

2018, une année bien arrosée !


L’année qui vient de s’écouler a été particulièrement humide. Avec 952 mm. comptabilisés dans le quartier des Clérambaults, 2018 arrive en deuxième position après l’année 1994 qui avait culminé à 994 mm. Rappelons que l’année la plus sèche a été 2005 avec 519 mm.

Les mois les plus arrosés ont été janvier avec 138 mm. et décembre avec 143 mm. Le mois le plus sec a été septembre : 14 mm.
Le total des pluies en 2018 est bien supérieur à la moyenne des trente dernières années qui s’établit à 768 mm.

mercredi 2 janvier 2019

Au revoir Gilbert !


Passionné d’histoire locale, Gilbert Bondu a été l’un des premiers à s’investir dans notre association. Dès 2004, il a participé avec enthousiasme à la rédaction de notre premier ouvrage : Bouzillé à travers les âges . Quant nous avons décidé de recueillir les souvenirs de nos anciens, dans  Paroles de Buzilliacéens, nous avons bien évidemment fait appel à lui. Il a décrit avec passion le monde qu’il aimait : les fours à chaux et bien sûr la vie sur le bord de la Loire.

Sa mémoire phénoménale et ses anecdotes toujours teintées d’humour ont régalé bien des fois les réunions de notre association. C’est ce souvenir que nous garderons de Gilbert.