Près du café le Jack’son, est posée une photo prise avant 1948. On y reconnaît Gustave Baron, le père de Gisèle Robin, et son père prénommé lui aussi Gustave, posant sous l’enseigne : « café Baron, tonnellerie ».
Ces artisans étaient nombreux à Bouzillé ; ceci était lié à
l’importance de la vigne dans la commune. On était souvent
tonnelier de père en fils. Cela a été le cas, au 19ème siècle,
des Pommer, René, Olivier et Joseph, des Courgeon,
Pierre, Emile et Joseph, des Brochet, Pierre et Olivier ou
plus près de nous, des Vincent en bas du bourg.
La
profession jouissait d’un certain prestige. Lorsque les préfets
nommaient les maires, il leur arrivait de choisir des tonneliers :
Olivier Pommer ou Louis Goupil par exemple.
Le dernier artisan à avoir exercé le métier de tonnelier à
Bouzillé est Jean Terrien, installé dans la Cour, dont
l’activité a cessé au début des années 1970.
Si le nombre de tonneliers était important dans la commune, que dire
du nombre de café ? Le Cocorico de novembre 1961 a relevé le
nombre de bistrots à Bouzillé. On arrive dans la première partie
du 20ème siècle au chiffre ahurissant de 18 estaminets. Ce
total doit être quand même être relativisé car ils n’ont pas
tous été ouverts en même temps.
Bonjour, les BROCHET évoqués sont ceux de ma famille, dont j'ai fait l'arbre généalogique. Pas loin de 120 BROCHET y sont nés et vécus jusque dans les années 1900.
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