Ces édifices religieux font partie du patrimoine de Bouzillé : notre association en a recensé une vingtaine et elle a apposé une plaque explicative pour chacun d’eux.
Pourquoi nos anciens se sont-ils
impliqués dans ces constructions ?
- Dans beaucoup de cas, c’est l’expression des croyances des familles, parfois pour formuler un vœux, comme le retour d’un prisonnier de guerre en Allemagne, parfois pour remercier de la guérison d’un malade.
- Une croix peut être aussi élevée pour commémorer un épisode tragique : on pense à la croix René Albert, jeune de Saint Laurent du Mottay, abattu par les Allemands en août 1944.
- Un
calvaire a une signification politique, dans le cas de la croix de Gibot
financée par le conseil municipal, en signe d’opposition au régime en place à
l’époque.
-
Enfin, les croix de mission marquaient la clôture de ces temps forts de la vie
religieuse des paroisses. Elles sont spectaculaires et marquent le paysage.
Les matériaux diffèrent : du métal de la croix de Gibot, au bois du calvaire du Fossé Neuf ou au béton des croix de mission.
Si on remonte dans
le temps, deux édifices méritent notre attention :
- le calvaire du
Fossé Neuf, près de la Cabane : daté de 1781, il a été relevé plusieurs
fois.
- la très belle croix du Fresne, en granite, ajourée en son
centre. C’est l’ancienne croix du cimetière. Posée en 1879 au carrefour
de la Paragellerie et du Fresne, elle avait été déplacée en 1996 sur un terrain
mis à disposition par Gilles Brevet. Suite à une opération immobilière, elle va
être placée dans un lieu où elle ne risque pas de gêner le voisinage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire