Bouzillé en cartes postales

La pose des plaques des agrandissements des cartes postales est en cours.
Une équipe expérimentée en a déjà placé cinq dans le bourg. Les autres photos seront posées dans le courant du mois de décembre.

Ainsi les promeneurs pourront voir les changements apportés dans le bâti du bourg et ses activités depuis le début du siècle dernier. Peut-être pourront-ils reconnaître des membres de leur famille ?

Recherchez vos ancêtres !

Si vous êtes passionnés de généalogie, la commune de Bouzillé met à votre disposition des listes qui vous seront très précieuses dans de la cadre de vos recherches.

Il y avait déjà les listes alphabétiques des baptêmes, mariages religieux et sépultures de 1668 à 1792, célébrés à Bouzillé. Le Groupe d’Histoire Locale vient d’y ajouter les listes alphabétiques des naissances, mariages et décès de 1792 à 1917 inscrits sur les registres de Bouzillé. Ces documents sont consultables en mairie.

Le Moulin de Clérambault

La photo a été prise près du terrain de foot. Le moulin des Clérambaults domine le paysage. Il appartenait à la famille Bossard et il a été détruit dans les années 1930, la démolition ayant servi pour empierrer le chemin des Mutreaux.

Les moulins portaient souvent le nom des meuniers : le moulin Garciau dont il reste encore la tour près du château d’eau s’appelait auparavant le moulin Modire. Ainsi désignait-on parfois le moulin des Airs, disparu aujourd’hui, sous le nom de moulin des Bouins. Il existait un moulin à eau à la Haie d’Alot et un moulin à vent entre la Cabane et la Championnière.

Se dirigeant vers le bourg avec son cheval et sa charrette, Félix Garciau le meunier-boulanger quitte le moulin pour vendre son pain. Il va croiser les enfants qui sont à l’entrée du chemin de la Crosse. Plus loin, sur la gauche, c’est la maison de Joseph Bossard le vannier. C’est ici qu’ont été construits les cinq premiers locatifs de la commune de Bouzillé.

Pour en savoir un peu plus sur les moulins en Maine et Loire, c'est ici.

Revisiter la Rue de l'église

 

On ne voit pas de fils électriques sur cette photo : elle a donc été prise avant 1913, date de l’arrivée de l’électricité dans le bourg. L’hôtel-restaurant « Au bœuf couronné » occupait l’emplacement du « P’tit Bouzillé ». 

Sur le pas de leur boutique, Maurice Dandé, cordonnier, tué pendant la guerre de 14-18 et sa femme Marie qui tiendra une épicerie. Cette maison sera occupée ensuite par la famille du cardinal Poupard.

Au fond, la belle demeure construite par Théophile Brochet qui servira d’hôtel pendant quelques années.
Enfin, dans le virage, l’automobile aura bien du mal à dépasser la charrette.

Opération cartes postales

Notre association va placer, prochainement dans le bourg, des reproductions de vieilles cartes postales à l’emplacement où les photos ont été prises, il y a plus d’un siècle pour certaines. Régulièrement, une de ces cartes vous sera proposée, accompagnée de notes explicatives. Chacun pourra alors se rendre compte de ce qui a changé dans notre village.

Journées du Patrimoine à Bouzillé

Les journées du patrimoine sont devenues les rendez-vous incontournables de tous les amoureux du patrimoine local ou national, avec des possibilités de visiter des lieux insolites ou souvent fermés au public.
A Bouzillé, profitez donc des samedi 16 et dimanche 17 septembre pour visiter la Maison des souvenirs, située dans la rue d'Anjou. Cet ancien fournil est devenu un véritable petit musée dédié aux vieux métiers et aux outils anciens. Vous y trouverez aussi une collection d'anciens appareils électriques comme des radios, des télévisions.
Vous y serez accueillis les samedi et dimanche après-midi de 14h à 18h.

Le casse-pots en sursis ?

Le casse-pots ! Voilà une attraction très originale, le jour de la fête de la Saint-Pierre le premier dimanche d’août. Quand le comité des fêtes, en 1952, a décidé de relancer ce qu’on appelait à l’époque « l’Assemblée », le casse-pots y a retrouvé logiquement sa place. La corde tendue en travers de la rue des Mauges, soutient les pots décorés et les enfants attendent sagement leur tour. Bien sûr, il y a longtemps qu’on ne met plus le pauvre lapin dans la cruche fracassée par le gourdin mais c’est toujours la surprise pour l’heureux « casseur » de découvrir le contenu du pot.

Espérons que cette attraction qui surprend le visiteur et attire toujours les spectateurs va perdurer !

Le casse-pots 2017 est resté fidèle à la tradition

Petite histoire des maires de Bouzillé - 3ème partie

Luc-Jean de Gibot

A la tête de la commune, les nobles ou châtelains ont eu la part belle, surtout au XIXème siècle. Joseph d’Andigné, Félix Grimaudet et Henri de Saint Pern pour la Bourgonnière, Luc-Jean de Gibot  et Charles Pousset pour la Mauvoisinière, Charles Sioc’han de Kersabiec pour les Reinières.

Le premier maire élu par les conseillers municipaux est Philippe Courgeon en 1871.

La première place du mandat le plus long, 25 ans, se partage entre Jacques Michel, fabricant, « Michel, pot de chambre », de 1919 à 1944 et Henri de Saint Pern de 1952 à 1977. Marcel Réveillère occupe la troisième place du podium avec 24 ans. Le mandat le plus court revient à Eugène Gontard, du four à chaux, de novembre 1870 à mai 1871. La seule femme à avoir occupé la fonction de maire est Brigitte Bouchereau de 2001 à 2014.

Petite histoire des maires de Bouzillé - 2ème partie

Auguste Pierre d’Alcantara Oger de l’Isle, premier maire nommé par le préfet, est né à Champtoceaux en 1766 d’un père notaire. Il participe aux guerres de Vendée dans l’armée de Stofflet. A la suite de son mariage avec Marie-Jeanne Pont, il s’installe à Bouzillé en 1801 dans une belle demeure aujourd’hui disparue, située à l’emplacement de la maison de madame et monsieur Julien, en face de la rue de la Mare à Margot.

De ce mariage naîtront trois enfants dont l’un Auguste sera maire de Bouzillé de 1850 à 1852. Il occupait la fonction de percepteur. Pendant ses deux mandats, il entreprendra la reconstruction de l’église et du presbytère. Il meurt en 1841 et sa tombe est toujours visible dans le cimetière de Bouzillé. Une rue de notre commune porte son nom.

Petite histoire des maires de Bouzillé - 1ère partie

Connaissez-vous leur histoire ? Eh bien, nous allons, en plusieurs articles, les faire revivre.

Stéphane Lallier est le dernier d’une longue liste de maires qui se sont succédés à la tête de notre village. Sous l’Ancien Régime, les communes n’existaient pas partout. La vie locale était organisée autour de la paroisse. Mais, en 1792, avec la création des communes, la Révolution Française met en place un maire ou officier « publique ».

Ce sont trois artisans qui remplissent la fonction. Jusqu’en 1797, c’est un maçon, Jacques Badreau : son mandat a du être bien compliqué avec les guerres de Vendée qui ont mis la région à feu et à sang. Olivier Pommer, un tonnelier, lui succède. Il est remplacé en 1799 par un maréchal-ferrant, Simon Martin. En 1801, changement important dans la vie locale : les maires sont nommés par les préfets. C’est Napoléon qui a pris cette mesure, dans un souci de contrôler les communes. Auguste Oger de l’Isle est ainsi nommé à la tête de la commune. (affaire à suivre !)

Parlez-vous l'angevin ?

Marc Leclerc célèbre le parler angevin :
Nout'langage
Pour vous c'est ein jargouin d'sauvage.
Mais moé, malgré mon air paysan
j'ons quant' meime été aux écoles, hoù qu'jons connus de grous savants...
qui disaient qu' nout' parler terrien
C'est ein langage vraiment ancien,
C'ti là meime à peu d'différence
Qu'écrivit un app'lé Rabelais

Alors, langue ou patois ? à vous d'en juger...
Pour en savoir plus sur Marc Leclerc, c'est ici
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Le Château de la Bourgonnière (2)

De gauche à droite : la chapelle, le château, la loggia

Au XVIème siècle, Jean du Plessis qui a fait les guerres d’Italie, construit un château de style
Renaissance. Détruit à la Révolution, il en reste, à l’est, l’élégante loggia qui est à droite sur la photo et la chapelle du Saint Sauveur à gauche. C’est la plus belle réalisation de l’art religieux en Anjou. A l’intérieur, dominant les peintures des maîtres italiens, se dresse en majesté le très célèbre Christ habillé, joyau de la chapelle. Au centre de la photo, c’est le château de style Empire, construit au début du XIXème siècle qui est toujours la propriété de la famille de Saint-Pern.

Le Château de la Bourgonnière (1)

Si vous avez participé à la Rand'Orée du 1er mai, vous avez pu "apercevoir" quelques châteaux. Suivez au fur et à mesure des articles, quelques explications sur leur histoire.

Les randonneurs ont eu le plaisir de découvrir le château de la Bourgonnière. La partie la plus ancienne date du Moyen Age. La cour de la ferme est dans l’enceinte fortifiée avec les logements, la chapelle, les granges, les écuries et les caves. Au milieu du XVème siècle, le seigneur de la Bourgonnière, Jacques du Plessis obtient de l’abbé de Saint-Florent l’autorisation de construire le donjon qui renferme la remarquable salle des « chevaliers ». Accolé au donjon, l’escalier hexagonal est surmonté d’une poivrière.

Randonnée sous le soleil de Bouzillé

C'est un petit groupe d'une trentaine de personnes qui s'est retrouvé ce dimanche 23 avril. Notre groupe proposait de suivre un circuit dans notre commune, agrémenté de points d'arrêt. A chaque fois, une carte postale ancienne agrandie du même lieu illustrait les explications historiques et permettait une perspective intéressante entre le Bouzillé d'hier et le Bouzillé d'aujourd'hui.

Tout le monde est attentif ! Il faut à la fois regarder et comparer.

Randonnée du 1er mai 2017

La Rand'Orée des châteaux aura lieu cette année sur notre commune, le lundi 1er mai.
Les inscriptions commencent dès 7h30 à la maison commune des loisirs.
Il y a 3 circuits qui traversent la Bourgonnière et la Mauvoisinière. 
Venez nombreux...

Randonnée : Bouzillé d'hier et d'aujourd'hui

Le Groupe d’Histoire locale et du Patrimoine organise une randonnée commentée dans le bourg de Bouzillé le dimanche 23 avril. Le départ est prévu à 10 heures près de la Maison Commune de Loisirs. La promenade dure environ 1 h30. A partir de reproductions de cartes postales et de photos, ce sera l’occasion de voir comment le paysage de notre bourg a évolué au fil du temps. Le verre de l’amitié clôturera cette matinée.

Départ : dimanche 23 avril à 10h - Randonnée gratuite, sans inscription.

Thérèse Réthoré nous a quittés

Elle ne faisait pas partie de notre association, mais nous l’avions sollicitée pour qu’elle nous parle de la Loire et de la vallée. Avec passion, elle nous avait raconté l’histoire de la Rabotière et elle nous avait fait vivre les riverains du fleuve, avec leurs activités comme la pêche et le travail du chanvre. Aussi son témoignage figure dans notre dernière publication : Paroles de Buzilliacéens .

Un spectacle insolite : une grue le long de l’église !

Le clocher a été la dernière étape de la reconstruction de l’église de Bouzillé détruite en 1793 pendant les guerres de Vendée. En 1885, sur les plans de Tessier, architecte, la flèche a été posée sur le beffroi existant. Le coq actuel qui domine le bourg et sert de girouette a été placé en 1992. C’est le troisième. Il  remplace le volatile placé en 1958, criblé de balles qui trône dans la salle du conseil en mairie.

Naissance du blog

Notre groupe se lance dans la création d'un blog !
Vous y trouverez de manière régulière les différents projets et travaux du groupe ainsi que les animations à suivre...

En attendant voici un lien à suivre pour en savoir un peu plus sur Bouzillé.