Elle va bientôt fêter ses 200 ans. Pendant les guerres de Vendée, l’église a été incendiée en 1794. Lorsqu’elle est reconstruite en 1826, le conseil municipal décide d’installer dans le clocher une horloge. Il vote, à cet effet, 811 francs de l’époque.
En 1850, elle a
besoin de réparations. Le curé Gabory, prêtre de la paroisse, fait
réparer l’horloge, mais il fait déplacer le cadran à l’intérieur de l’église
pour le réserver aux seuls paroissiens assistant aux offices. Aussitôt, le
maire exige que le cadran soit replacé à l’endroit qu’il occupait précédemment.
En 1886, le nouveau clocher est construit : il faut une nouvelle horloge. La commune en fait l’acquisition pour 3000 francs. Elle a alors trois cadrans. Cette horloge mécanique a besoin d’être remontée tous les jours. La commune rémunère la personne chargée de l’entretien et du remontage du poids. Jean Miché est la dernière personne à exécuter cette tâche fatigante : il faut chaque jour monter les 71 marches du clocher par un escalier étroit ! Il est alors de plus en plus difficile de trouver « un remonteur ».
En 1951, la commune décide l’électrification de l’horloge. Mais elle s’arrête fréquemment et, en 1962, la maison Bodet de Trémentines propose une remise en état complète du mécanisme et l’illumination du cadran ouest.
Soyons indulgents : si cette vieille dame a, de temps à autres, des petites faiblesses, mettons ces défaillances sur le compte de son grand âge !
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